AMANITE ROUGISSANTE

Amanita rubescens
Synonymes : golmotte, amanite vineuse

Les bons champignons
Bon comestible


CHAPEAU
: 4 à 14 cm, crème rosâtre à brun terne ou ocre brun, taché de brun rougeâtre aux blessures, couvert de plaques grisâtres

LAMES : Libres, blanches puis tachées de brun rougeâtre

PIED : 5 à 15 cm, blanchâtre puis taché de brun rouge surtout à la base. Anneau ample blanc. Bulbe en oignon, sans volve

CHAIR : Tendre, blanche, se tachant de rosâtre.

ODEUR : Faible

SAVEUR : Douce

HABITAT : Forêts de feuillus et de conifères

SAISON : Juin > Novembre


CONFUSION : Amanite Panthère, Amanite épaisse



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Amanite rougissante,
(Amanita rubescens)
Bon comestible

Le saviez-vous ?

L’amanite rougissante (amanita rubescens – bon comestible) est très appréciée mais toxique crue. Il convient donc de bien la faire cuire et de jeter l’eau de cuisson.

Voir tous les champignons  /  Photo : Vincent Lagardère

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Où et quand trouver l’Amanite rougissante ?

Contrairement à certaines amanites, l’amanite rougissante est comestible après cuisson, bien que crue, elle soit toxique.

Elle pousse du début d’été à l’automne, principalement en forêts de feuillus et de conifères, et se distingue par sa chair se tachant de rosâtre. Son chapeau brun-rougeâtre est parsemé de petites écailles blanchâtres.

L’identification précise des amanites représente un défi crucial pour les mycologues et les amateurs de champignons, tant les nuances entre espèces comestibles et toxiques peuvent être subtiles et potentiellement dangereuses. La distinction entre l’amanite rougissante et l’amanite panthère, par exemple,  illustre parfaitement la complexité de cette discipline scientifique, où chaque détail morphologique peut signifier la différence entre un met délicieux et un poison mortel.

Confusion entre l’amanite rougissante et l’amanite panthère

Les critères de différenciation s’articulent autour de plusieurs caractéristiques  précises. La couleur constitue un premier indice révélateur : l’amanite rougissante présente des teintes variant du rouge vineux au rougeâtre, notamment visible sur son pied, son anneau et son chapeau, tandis que l’amanite panthère maintient une palette essentiellement blanche et neutre. La structure anatomique offre d’autres indices déterminants : la forme du pied, la présence et la configuration des volves, la texture de l’anneau deviennent des éléments diagnostiques essentiels.

L’anneau de l’amanite rougissante présente des stries caractéristiques, contrairement à celui de l’amanite panthère qui demeure lisse. Les lames situées sous le chapeau, systématiquement blanches chez les amanites, ainsi que leur sporée claire, constituent des marqueurs taxonomiques importants. La volve, cette structure basilaire à la base du pied, varie également selon les espèces, offrant un élément supplémentaire de classification. La prudence reste le principe fondamental en matière d’identification mycologique.

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