TROMPETTE-DES-MORTS
Craterellus cornucopioides
Synonyme : craterelle corne d’abondance
Excellent comestible
CHAPEAU : 2 à 15 cm, en entonnoir, à bord lobé et irrégulier, à l’intérieur gris-brun à noir
PLIS : Absents. Surface lisse, gris cendré à gris noirâtre, plus pâle que la face intérieure
PIED : 2 à 9 cm, creux, dans le prolongement du chapeau
CHAIR : Noire, mince
ODEUR : Forte, agréable
SAVEUR : Douce
HABITAT : Forêts de feuillus
SAISON : Septembre > Décembre
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CONFUSION : Chanterelle cendrée (plis bien formés)
Trompette de la mort,
(Craterellus cornucopioides)
Excellent comestible
Le saviez-vous ?
Le nom « trompette-des-morts » (craterellus cornucopioides – excellent comestible), viendrait de sa période de pousse, en automne, autour de la Toussaint. Elle pousse souvent en grande troupe et se prête bien au séchage comme mode de conservation.
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Quand et où trouver la trompette de la mort ?
Où pousse la trompette de la mort ?
La trompette-des-morts (craterellus cornucopioides) : excellent comestible, également appelée chanterelle noire, apprécie particulièrement les forêts de feuillus. On la retrouve souvent dans des bois mêlant chênes, hêtres, charmes et noisetiers. Si on peut en trouver sous de grands arbres matures, les jeunes forêts en régénération naturelle – avec des arbres d’une quinzaine d’années – offrent aussi d’excellentes conditions. Ces zones sont riches en jeunes racines, favorisant les mycorhizes, indispensables à la croissance de nombreux champignons.
Le sol joue aussi un rôle majeur : elle affectionne les terrains argileux, pauvres en herbacées envahissantes, avec un pH neutre ou légèrement calcaire. Vous aurez donc plus de chance de tomber sur ses précieuses tâches sombres dans ces conditions.
Comment la reconnaître ?
La trompette de la mort porte bien son nom : sa forme allongée et creuse rappelle une trompette, et sa couleur noire, presque inquiétante par temps humide, s’éclaircit par temps sec. Ce champignon pousse toujours en groupe, parfois très dense, d’où son surnom de « corne d’abondance ».
Il est également surnommé « trompette des morts » car sa période de pousse coïncide souvent avec la Toussaint. Mais en réalité, selon les années, elle peut apparaître dès juillet et jusqu’aux premières gelées, si l’humidité reste présente pendant plusieurs semaines.
Des voisines comestibles à connaître
Autour des trompettes de la mort, on rencontre fréquemment d’autres espèces tout aussi savoureuses. Parmi elles, la chanterelle sinueuse, excellente en cuisine, ou encore les pieds-de-mouton, les cèpes de Bordeaux, les lépiotes élevées, et bien sûr, les girolles. La présence de certains de ces champignons peut être un bon indicateur que les trompettes ne sont pas loin !
La cueillette : simple mais efficace
Cueillir la trompette de la mort est un jeu d’enfant : un petit coup sec au pied pour la détacher du sol, et on la dépose dans un contenant léger (évitez les paniers qui laissent passer ce champignon creux et fragile). Elle prend de la place mais pèse très peu, d’où l’intérêt d’un grand sac souple pour optimiser la récolte.
Nettoyage et préparation
Nettoyer les trompettes de la mort consiste à les fendre en deux pour retirer les impuretés logées dans leur pied creux : terre, feuilles, parfois petites bêtes… Ensuite, un bon bain d’eau froide permet d’éliminer les dernières saletés. Contrairement à certaines idées reçues, ce champignon supporte très bien un lavage à l’eau.
Comment les cuisiner ?
Deux options s’offrent à vous : le séchage ou la cuisson directe.
Séchées, elles deviennent un excellent condiment. Réduites en poudre, elles relèvent les sauces ou les plats mijotés. Un simple déshydrateur suffit à les conserver pendant des mois.
En cuisine, elles se marient parfaitement avec des plats rustiques : sautées avec échalotes et lardons, elles subliment des pâtes, du riz, ou des pommes de terre. Avec un peu de crème, c’est un vrai délice !
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